Aldo Mugnier 57 ans

Il est genevois. Aldo a su réunir, au long de sa carrière, plusieurs cordes à son arc. Beaucoup l’ont connu durant sa période de sculpteur peintre, d’autres, se sont trouvés devant sa caméra. Il est un chef opérateur hors paire.

« L’abstraction sous verre »

Cet accrochage constitue l’aboutissement d’un travail entrepris dès 2012. L’artiste s’exprime en séries. Il a exploré le bois, la pierre, le métal, la craie et le papier ; Périodes de recherche dans les quelles il s’immerge durant un laps de temps, avant de changer de medium.

Cette œuvre s’extirpe du support et trouve sa place sur le verre. Elle écarte le cadre et impose le mouvement. Suspendues dans l’espace, les pièces s’ancrent par leur reflet dans le mur d’une part, et dans l’œil d’autre part.

Cette recherche s’est portée sur l’intégration de l’œuvre dans l’espace. Par le reflet, celui du spectateur et de l’environnement, l’œuvre tend vers l’homogénéité dans un décor, tout en exprimant une identité forte.

Aldo aime attirer l’attention sur la méthode qui, selon lui, « fait la pièce ». Autant d’univers sont présentés que d’œuvres.

L’artiste choisit d’explorer ce médium et s’exprime à travers le verre, objet dur et cassant, la couleur vive et une forme abstraite souvent à la lisière de la répétition et de la régularité. Il parvient à proposer un voyage apaisant, de Lisbonne à Istanbul, ses villes de prédilection.

Aussi nous avons décidé d’exposer, parallèlement au travail récent, les « papiers troués ». Reliefs plutôt que couleurs. Intervention dans la matière plutôt qu’accompagnement.